Les Petits Atomes a pour vocation le développement personnel de l’enfant par le biais des sciences.
Nous accompagnons les enfants dans la connaissance de la Nature par des ateliers scientifiques.
Pédagogie d’apprentissage des sciences
Notre approche générale est la suivante :
- Sensibiliser au sujet, par le biais d’histoires, d’analogies ;
- Introduire le sujet via un angle concret en évoquant une problématique ;
- Demander aux participants d’émettre des hypothèses permettant d’y répondre ;
- Échanger quant à un protocole de test de ces hypothèses ;
- Tester les hypothèses par la pratique, la manipulation ;
- Conclure.
Nous nous adaptons au public. Certains publics ne sont par exemple pas à leur aise dans une posture d’écoute : l’entrée en matière se fait alors directement par la pratique ; pour introduire la théorie dans un second temps, comme élément de réponse aux problématiques rencontrées concrètement.
Les enfants sont actifs: ils mènent des expériences, manipulent ou jouent. Lorsque cela est abstrait (comme décrire un atome), des histoires leurs sont contées et leur imagination est sollicitée. Nous écoutons leur ressenti, leurs hypothèses (“comment feriez-vous pour savoir si…?”). Ils sont encouragés à poser les questions : tous leurs “pourquoi ?” sont les bienvenus.
Les ateliers débutent ainsi par une activité concrète, qui sert de support à un jeu de questions/réponses les conduisant vers la formulation d’hypothèses.
Nous nous adaptons aux enfants, l’objectif étant qu’ils s’approprient l’atelier.
Nos valeurs
Les Petits Atomes fut créé au croisement de plusieurs intentions:
- éveiller et passionner les enfants pour les sciences, dès leur plus jeune âge ;
- leur faire prendre confiance en leurs capacités, tout particulièrement en mathématiques ;
- oser aborder des notions fondamentales s’ils y sont réceptifs et donner une culture générale scientifique ;
- faire accepter que l’expérience et donc l’erreur font intrinsèquement partie de la démarche scientifique ;
- éviter le recours aux écrans, de plus en plus décriés par les récentes études sur la cognition ;
- relativiser le mythe du génie solitaire : les découvertes majeures sont le fruit d’un important travail collaboratif et l’aboutissement de nombreuses contributions antérieures ;
- valoriser l’imagination, la sensibilité, l’observation, qui ont toute leur place dans les sciences, pourvu que l’on ait la bonne démarche pour valider ses intuitions ;
- aider à envisager les mathématiques comme un langage à part entière comprenant l’exactitude logique ; une nouvelle paire d’yeux, un sixième sens permettant de mieux voir la Nature ;
- dans un monde en mutation accélérée, où l’on craint d’être dépassé par l’intelligence artificielle, développer l’adaptabilité, la confiance en soi et l’intuition est primordial; les mathématiques y contribuent grandement ;
- dès le plus jeune âge, insister sur la transversalité entre les disciplines scientifiques: pourquoi cloisonner sciences du vivant, physique et mathématiques ?
Quelles sont les activités ?
Nos activités sont conçues pour permettre de réaliser en autonomie des manipulations ludiques et instructives, dans un cadre sécurisé.
Les activités les plus techniques / spécifiques (lumière, parfums…) ont pu être proposées grâce à l’accompagnement d’enseignants-chercheurs à l’Université.
La majeure partie des nos activités est inspirée de ressources en Open Source mises à disposition du public par des enseignants-chercheurs soucieux de vulgariser les sciences. Au grés des accueils, de l’expérience, nos participants et nos animateurs ont su proposer des variantes créatives !
Enfin, certaines activités nous sont proposées par les animateurs, qui eux-mêmes s’inspirent des défis lancés dans leur école d’ingé, ou sont glanées sur des chaînes de vulgarisation scientifique, ou encore de diy.
Qui sont les intervenants ?
La passion pour la transmission des savoirs, l’empathie et la motivation demeurent nos critères premiers de sélection.
Nos équipes sont mixtes : nous associons profils diplômés en animation (BAFA, BAFD, BPJEPS, MEEF, DEES…) et parcours « scientifiques » (étudiants, chercheurs, ingénieurs…).
Les intervenants sont formés à l’encadrement des activités scientifiques par nos équipes, elles-mêmes diplômées dans l’animation.
Nos équipes interviennent en médiation scientifique auprès de différents publics :
– 3 à 14 ans lors de nos stages vacances ;
– 8 à 17 ans lors de séjours et de médiations (collectivités) ;
– Adulte (médiathèques, événementiel entreprises).
Autisme, TDAH, troubles DYS
Certains de nos animateurs sont diplômés du DEES (éducateur spécialisé). Nous ne revendiquons toutefois aucune pédagogie « miracle ». Au gré des accueils, nous avons pu constater que l’expérimentation manuelle individuelle, la pose d’un cadre tout en laissant une autonomie, permettait à de nombreux enfants peu à leur aise dans le contexte scolaire de s’épanouir, d’exprimer leurs talents. De telles activités sont propices à la concentration, à la mise en oeuvre d’une démarche scientifique, tout en laissant de la place pour la créativité.
Comment concilier développement durable et expériences scientifiques ?
Par essence, les manipulations impliquent d’utiliser des consommables. Nous utilisons par exemple de la colle chaude, du papier, des trombones, du fil électrique, des piles, des LEDs, de petits moteurs, des bâtonnets en bois, cure-dents, gobelets en carton…
Avec pour finalité : former, éveiller.
L’impact de ces ateliers peut être limité en recyclant des matériaux simples du quotidien (cartons, bouteilles en plastique, bouchons…), dans la mesure du possible (vous n’avez pas toujours 30 rouleaux d’essuie-tout sous la main !).
Les bénéfices sont les suivants :
- Apprendre à faire soi-même, à bricoler, récupérer des matériaux et à réparer permet d’avoir un regard plus averti sur les objets de consommation qui nous entourent ; contribuant à faire de nous des citoyens responsables, moins consuméristes ;
- L’utilisation de matériaux recyclés permet de limiter l’impact sur l’environnement ;
- Les activités permettent de prendre confiance et ses capacités manuelles, et ainsi d’entreprendre de réparer les objets, plutôt que de les jeter pour en racheter.